Nicaragua-octobre-novembre 2017
Aussitôt une frontière passée nous sommes extrêmement attentifs à l'impression générale, à ces petits riens qui racontent un pays. Et tout nous plaît au Nicaragua. Les petits vendeurs de rues, vendeurs de cigarettes ou de fourchettes, les cireurs de chaussures et bien sur les mamans qui cuisinent dans la rue sur leurs roulottes. Ici, retour à des standards plus latinos ...
Nous arrivons par hasard pour les 3 jours de fête de San Carlos. Après la route zen du Costa-Rica nous plongeons dans cette jolie cohue, weed-end de liesse autour de San Carlos, le saint protecteur de la ville.
En passant à l'est du lac Nicaragua nous étions les seuls touristes et voyageurs. La population était très surprise de voir des étrangers à bicyclette. L'accueil est toujours merveilleux dans ces cas là. Au Nicaragua la vie rurale est omniprésente. Les cavaliers sont très nombreux au bord des routes. Nous en rencontrerons même plus qu'au Brésil ou qu'en Argentine.
Nous sommes ensuite passés par l'ancienne capitale Granada qui est la porte d'entrée pour l'île d'Ometepe.
Les îles, nous les adorons. La vie y est toujours plus douce. L'insularité préserve les coutumes et les patrimoines. L'île d'Ometepe sur le lac Nicaragua ne fait pas exception.
Nous y fêterons nos 6 années de nomadisme. Un joli lieu sur la terre pour ce moment très sympa ...

Léon et Granada sont les plus belles villes du Nicaragua. Elles revendiquaient l'une et l'autre le titre de capitale. En 1852 la nouvelle capitale, Managua, est crée et règle le problème. Elle concentre maintenant 30 % de la population du pays. Nous nous sentirons plus à l'aise à Léon, plus active et ouvrière. Son mercado central immense est traditionnel. Nous y déjeunerons tous les midis comme nous faisons partout ailleurs.
Nous choisirons de passer au Honduras par la frontière nord et les villes d'Esteli et Somoto. Nous passerons nos 2 derniers jours au Nicaragua à « cycloter » dans les plantations d'ananas. Les chauffeurs de semis-remorque, chargés de fruits jusqu'au toit, nous saluaient tout surpris de croiser des cyclos sur ces chemins de terre.
Nous prenions notre temps pour quitter ce merveilleux pays. Le Honduras n'était plus très loin.